Dans une lettre laissée à
sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique,
évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses
parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle
d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont
poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure.
Ah, Aki Shimazaki ! Après avoir commencé à lire ses séries dans un désordre complet, je les ai tellement adorées que j'ai résolu de tout recommencer dans l'ordre depuis le début. Ses livres sont à la fois très humains, poignants, délicats et... beaux. il n'y a pas d'autre mot. Un véritable plaisir de lecture.
Ce petit livre (c'est ça qui est pratique, ils se lisent rapidement - ou pas, si on veut ralentir et déguster, mais c'est dur de se retenir) traite en particulier des bombes atomiques lâchées sur le Japon pendant la seconde guerre mondiale, de l'attitude japonaise de l'époque, des horreurs qu'elles ont causées, de la réaction des populations, mais également d'une famille bien particulière et des remous qu'entraînent les secrets chez ses membres.
D'ailleurs, ce court roman se termine sur une phrase qui donne vraiment à la lectrice que je suis envie de se jeter sur le tome suivant ! D'ailleurs, je l'ai réservé à la bibliothèque - si je ne l'achète pas avant qu'il revienne...
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