2022-02-10

Laetitia COLOMBANI : La tresse (chronique en français - review in French)

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde - Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile - Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada - Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.
 

 

 
Tout le monde en a parlé, une collègue me l'a vivement recommandé, mais... 
 
Evidemment, les histoires de ces trois femmes s'entrecroisent, de loin, à la fin, même elles sont racontées parallèlement au départ : un chapitre pour Smita, un pour Giulia, un pour Sarah et on recommence le cycle. Ces histoires n'ont pas toutes présenté le même intérêt pour moi.

J'ai aimé la partie avec Smita et sa fille Lalita, comment cette mère est prête à braver tout, voire même risquer sa vie (et celle de sa fille), pour rompre la chaîne des traditions et donner une meilleure chance d'avenir à Lalita, l'auteure dénonçant au passage la violence subie par les femmes indiennes. J'ai aimé et j'aurais même aimé lire un roman entier sur cette femme et sa fille.
 
Ensuite vient l'histoire de Giulia, encore une de tradition et de bataille contre les traditions. Je l'ai lue avec moins d'intérêt, même si j'ai appris quelques petites choses sur les perruquiers.
 
Puis vient Sarah, qui m'a laissée totalement froide. Il m'a été impossible de m'identifier ou même de sympathiser - de croire - en cette femme qui a tenté d'être une épouse (a échoué), qui est une (bonne) mère passant son temps à travailler, qui est capable d'être une machine performante au travail, de crever le plafond de verre mais également, apparemment, une mère aimante à la maison ? Quand ? Plus qu'une passion pour son travail, j'ai senti en elle le besoin de s'affirmer, d'être reconnue en tant que professionnelle incontestable et efficace. Le petit retournement brusque de caractère à la fin du roman m'a laissée dubitative, ça sentait un peu l'expédition de personnage parce que la fin du livre arrivait.
 
Je vois ce qui a pu plaire dans cet ouvrage, mais bon, par rapport à tout ce que j'avais entendu, j'espérais mieux.

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