Pierre Corneille était un dramaturge du 17ème siècle. Avec Molière et Racine, il est considéré comme le fondateur de la tragédie française. Il est surtout connu pour Le Cid.
Écrit en 1641, Polyeucte était basé sur la vie du saint martyr. C'est un drame tragique dans laquelle le fils-frère du gouverneur païen de l'Arménie se convertit au christianisme, un acte pour lequel il est condamné à mort.
Pierre Corneille was a 17th century French playwright. Along with Molière and Racine, he is considered as one of the founders of French tragedy. He's mostly famous for The Cid. Written in 1641, Polyeucte related the life of a saint killed because of his faith. It's a tragedy in which the son/brother of the Armenian governor, a pagan, is converted to christianism. Review in English below.
J'avoue être très surprise, surtout que j'avais acheté ce livre plus pour l'objet livre (une édition de 1930 annotée par un élève en 1946-47, avec une jolie couverture à l'ancienne) que pour le texte lui-même.
Déjà, j'ai sauté l'introduction de 60 et quelques pages pour arriver au texte : je déteste qu'on décortique l'histoire dans tous ses détails avant que je la lise sous prétexte qu'il s'agit d'un classique, bande de divulgacheurs ! Ensuite, j'arrive sur la première page du texte : "martyr - tragédie chrétienne". Flûte, il vient juste de commencer à faire un peu soleil, je voulais passer une journée relax, j'ai peut-être mal choisi mon moment pour attaquer Corneille. Et ce n'est pas fini : 6 lignes de texte écrites en gros, 10 lignes de notes écrites en petits caractères. 2e page : 12 lignes de texte, 29 lignes de notes (*soupir*). La moitié de chaque page était en fait composée de notes, que j'ai allègrement envoyées au diable (après tout, c'est une tragédie chrétienne !) et je me suis contentée du texte lui-même - il faudrait que je trouve une adaptation théâtrale en ligne.
Et donc, j'ai attaqué la lecture... et je me suis rapidement prise au jeu. Si Corneille a traversé les siècles, c'est qu'il y a de bonnes raisons, en particulier la puissance de son écriture. Certes, il y a eu des retournements dramatiques un peu capillo-tractés (je pense en particulier à la fin), mais les personnages étaient bien campés, les passions éclataient même si, en bon drame cornélien, elles restaient sous contrôle, la situation était compliquée et on imaginait bien que tout cela allait mal finir - sinon ça ne s'appellerait pas une tragédie. Ceci dit, la fin était inattendue pour moi, bien qu'un peu faible. Mais dans l'ensemble, mes souvenirs scolaires de Corneille viennent d'être dépoussiérés et je le considère d'un oeil neuf. J'y reviendrai donc plus tard avec plaisir.
"Ah ! Pauline, en effet, tu m'as trop obéi ;
Ton courage était bon, ton devoir t'a trahi.
Que ta rébellion m'eût été favorable !
Qu'elle m'eût garanti d'un état déplorable !"
Pfffttt, père indigne, sa fille lui a obéi mais c'est de sa faute si tout tourne mal !
Déjà, j'ai sauté l'introduction de 60 et quelques pages pour arriver au texte : je déteste qu'on décortique l'histoire dans tous ses détails avant que je la lise sous prétexte qu'il s'agit d'un classique, bande de divulgacheurs ! Ensuite, j'arrive sur la première page du texte : "martyr - tragédie chrétienne". Flûte, il vient juste de commencer à faire un peu soleil, je voulais passer une journée relax, j'ai peut-être mal choisi mon moment pour attaquer Corneille. Et ce n'est pas fini : 6 lignes de texte écrites en gros, 10 lignes de notes écrites en petits caractères. 2e page : 12 lignes de texte, 29 lignes de notes (*soupir*). La moitié de chaque page était en fait composée de notes, que j'ai allègrement envoyées au diable (après tout, c'est une tragédie chrétienne !) et je me suis contentée du texte lui-même - il faudrait que je trouve une adaptation théâtrale en ligne.
Et donc, j'ai attaqué la lecture... et je me suis rapidement prise au jeu. Si Corneille a traversé les siècles, c'est qu'il y a de bonnes raisons, en particulier la puissance de son écriture. Certes, il y a eu des retournements dramatiques un peu capillo-tractés (je pense en particulier à la fin), mais les personnages étaient bien campés, les passions éclataient même si, en bon drame cornélien, elles restaient sous contrôle, la situation était compliquée et on imaginait bien que tout cela allait mal finir - sinon ça ne s'appellerait pas une tragédie. Ceci dit, la fin était inattendue pour moi, bien qu'un peu faible. Mais dans l'ensemble, mes souvenirs scolaires de Corneille viennent d'être dépoussiérés et je le considère d'un oeil neuf. J'y reviendrai donc plus tard avec plaisir.
"Ah ! Pauline, en effet, tu m'as trop obéi ;
Ton courage était bon, ton devoir t'a trahi.
Que ta rébellion m'eût été favorable !
Qu'elle m'eût garanti d'un état déplorable !"
Pfffttt, père indigne, sa fille lui a obéi mais c'est de sa faute si tout tourne mal !
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I confess having been surprised, especially when you consider that I bought this book object because this particular edition was published in 1930 with a lovely cover and is annotated by a 1946-47 student.
First, I skipped the odd 60 pages long introduction to get to the text : I hate it when the story is completely explained in each and every detail in the introduction under the assumption that if it's a classic, who cares if you're spoiled ? Then, on the firtst page, I saw : "martyr - christian tragedy". Darn, the sun had just begun to shine outside, I wanted to just chill that day, so I began thinking I may have chosen the wrong moment to start reading Corneille. And it's not everything : 6 lines of text regularly written, 10 lines of notes written very small . Next page : 12 lines of text, 29 lines of notes (*sigh*). Every page was half filled with notes, that I clearly sent to hell because after all, it's a Christian tragedy and I just read the text itself - I just need to find an adaptation of the play online.
So I began reading... and was quickly captivated. If Corneille's fame lasted through centuries, there are very good reasons, his writing style is powerful. Yes, there are twists and turns that were too much (see the end for further explanation), but the characters were well grounded, the passions exploded even if, as in everything Corneille, they were controlled, the situation was complicated and you know it's not going to end well (= tragedy here). That said, I didn't expect the end, even if I found it weak. All in all, all the things I remembered from school about Corneille have just been dusted off and I'm contemplating him under a new angle. So I'll be back to his work later, with pleasure.
I love how Oxford World Classics always remind the reader that reader the Introduction at the end is best if you haven't read the book before. I know this already, but often get tempted, only to see a line or phrase I shouldn't too soon! The friendly reminded by the kind folk at OWC is very welcome. Evert classic should do the same thing, I feel :-)
ReplyDeleteI'm 100% in agreement ! I think the Penguin English library has an afterword, but not an introduction :)
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