2022-04-06

Geneviève BRISAC : Les enchanteurs

À dix-huit ans, Nouk pensait que le monde allait changer de base. Il semblerait que quelque chose ait mal tourné...
Nouk est rebelle, insolente. Quand Olaf l'embarque dans sa maison d'édition, elle n'imagine pas qu'il puisse un jour se séparer d'elle. C'est pourtant ce qu'il fait. N'a-t-elle vraiment rien vu venir ?
Avec Werther, c'est autre chose. Ce grand éditeur, excentrique et visionnaire, devient son mentor. Mais il se montrera incapable de la protéger.
Cinglant, poétique, d'un humour féroce, Les Enchanteurs jette un regard lucide sur le mélange détonant que forment le sexe et le pouvoir dans l'entreprise.
Mais c'est d'abord la désillusion, la colère et la mélancolie que convoque ici Geneviève Brisac, dans un hymne à la résistance, c'est-à-dire à la vie.

 
Mmmmm... Pourquoi ai-je emprunté ce livre à la bibliothèque ?... Bonne question. Je ne me rappelle plus trop, sauf que j'ai entendu un bout d'émission sur France Inter où Geneviève Brisac était invitée. Ah oui, j'ai écouté quelques minutes concernant les rapports de force au travail et comme je me suis sentie concernée, hop, emprunté !
Mais ce roman plutôt autobiographique traite surtout du monde de l'édition, de la perte des illusions (on milite pour le féminisme puis on laisse son patron se vautrer sur soi, le travail d'éditeur a bien évolué au fil du temps, le monde du travail est une arène du chacun pour soi, etc) et même si ici et là, des phrases, des situations faisaient mouche, et malgré le sujet, je ne me suis pas sentie entièrement concernée par le style de narration choisi et le peu de profondeur des personnages. Olaf et Werther, quoiqu'on en pense, sont les personnes les plus vivantes de ce roman. Ca m'a fait penser à un #metoo en sourdine.
Ce livre ne m'a pas passionnée, peut-être s'il avait été écrit différemment ? Mais j'étais contente de le lire sous l'angle du témoignage.

 

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