Triboulet fut le difforme et volubile bouffon de Louis XII et François Ier. À travers sa vie de frasques et de facéties, il testa chaque instant les limites de sa liberté. Jusqu’à… la blague de trop. Le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ? Lorsqu’elle est permise par un roi, l’irrévérence fait-elle révérence ? L’ascension et la chute de Triboulet, racontée par un bouffon du XXIe siècle.
Que les choses soient claires : j'adore Guillaume Meurice. Je guette ses chroniques sur France Inter avec impatience - j'y ai converti toute ma famille (même si les échantillons de la population qu'il interviewe me font désespérer de l'humanité), j'ai adoré son premier roman, Côme, j'ai une BD de lui, un cahier de vacances spécial Manu co-écrit avec Charline que mes ados adorent également, bref, je suis fan. Ce qui ne gâche rien, je le trouve plutôt beau mec.
Ce qui fait que je suis d'autant plus déçue par ce roman, j'en attendais certainement trop. Ce n'était pas un roman désagréable ou quelque chose du genre, il se lit très bien, il est bien documenté, François Ier en a pris plein la figure, le bouffon était attachant, Triboulet en a bavé même après être devenu le copain du roi, chaque incursion de la reine-mère me faisait rire même si Triboulet, non. C'est juste que j'attendais quelque chose de plus mordant, de plus incisif, même si j'ai bien reconnu ses réparties ici et là. Sympathique, mais une déception quand même. Ou alors, c'est que je lis trop de classiques ces temps-ci et que je ne suis plus habituée au style contemporain !
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